Extension urbaine et protection naturelle : La difficile expérience d’Abidjan
Les métropoles, dans une dynamique spatiale accélérée, engendrent des effets néfastes sur la nature, comme c’est le cas d’Abidjan. Cette métropole africaine s’individualise par son urbanisation accélérée, hébergeant plus de trois millions de citadins. Pourtant, depuis son érection en capitale ivoiri...
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Published in | VertigO : la revue électronique en sciences de l'environnement Vol. 12; no. 2 |
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Main Author | |
Format | Journal Article |
Language | French |
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Les Éditions en environnement VertigO
06.11.2012
Université du Québec à Montréal ; Éditions en environnement VertigO |
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Summary: | Les métropoles, dans une dynamique spatiale accélérée, engendrent des effets néfastes sur la nature, comme c’est le cas d’Abidjan. Cette métropole africaine s’individualise par son urbanisation accélérée, hébergeant plus de trois millions de citadins. Pourtant, depuis son érection en capitale ivoirienne, les planificateurs ont prévu son développement. Pour ne pas mettre en péril la biodiversité face à la croissance économique, l’État adopta une politique au service de l’écosystème urbain avec la création d’un parc national à l’intérieur d’Abidjan et d’une forêt classée (Anguédédou) à la périphérie nord de la ville. Mais au-delà des retombées économiques, que de difficultés de gestion du croît démographique! Au niveau économique, l’activité informelle se développe dans l’anarchie. Les gouvernements tentent vainement de les réorganiser et les impacts environnementaux sont significatifs. Le développement des activités économiques en bordure des voies routières rend difficiles les tentatives de verdissement de la ville. À cela s’ajoute la réduction significative des espaces naturels au profit de l’immobilier. Abidjan s’étale pour répondre à la forte demande de logement des citadins quand l’agriculture périurbaine s’hypothèque continuellement. La dégradation du patrimoine naturel d’Abidjan est tellement préoccupante que les impacts de la pression démographique s’étendent aux aires protégées. Pour la pratique agricole, certaines populations ont infiltré ces dernières années la forêt classée d’Anguédédou et s’y sont même établies. La menace d’extinction de la forêt primaire de la périphérie abidjanaise est réelle alors que les mesures de lutte contre la dégradation de l’environnement urbain ne semblent pas prendre en compte le problème de l’étalement de la métropole. |
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ISSN: | 1492-8442 |
DOI: | 10.4000/vertigo.12966 |