Gestion des urgences radiologiques par teletransmission : revue d’activite dans le cadre d’une collaboration inter hospitaliere

Nous présentons les résultats d’une collaboration originale de la gestion des urgences tomodensitométriques entre l’hôpital Fécamp (hôpital de proximité) et l’hôpital régional du Havre en téléexpertise. Entre juillet 1998 et décembre 2003, 1503 explorations tomodensitométriques pratiquées en urgence...

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Published inJournal de radiologie Vol. 85; no. 9; p. 1608
Main Authors Massen, R., Somon, T., Corbel, S., Bellow, C., Gazel, D., Gaussin, G., Weintein, D.
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.09.2004
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Summary:Nous présentons les résultats d’une collaboration originale de la gestion des urgences tomodensitométriques entre l’hôpital Fécamp (hôpital de proximité) et l’hôpital régional du Havre en téléexpertise. Entre juillet 1998 et décembre 2003, 1503 explorations tomodensitométriques pratiquées en urgence ont été étudiés par télé expertise. Nous avons analysé sur ces 6 années d’activité, le nombre de dossiers expertisés, la répartition par région anatomique, les indications des examens et l’origine de la prescription. En dernier lieu, nous avons analysé les difficultés rencontrées autour de cette activité. Mille cinq cent trois dossiers ont été adressés en téléexpertise sur 6 ans. Nous avons débuté avec une activité en 98 de 48 dossiers par an pour arriver actuellement à une moyenne de 350 dossiers/an avec une progression de près de 10 % par an. La région anatomique la plus explorée reste le crâne avec 74,92 % des explorations, puis l’abdomen 11,64 %, le thorax 11,44 % et le rachis 2 %. L’indication première pour le crâne est la pathologie vasculaire (57,54 %) puis les traumatismes (24,95 %). Au niveau thoracique, 77 % des examens l’ont été pour suspicion d’embolie pulmonaire. La pathologie traumatique cumulée thorax et abdomen représente environ 36 %. Les 2 services demandeurs sont les urgences (60 %) et la cardiologie (28 %). Le souci majeur actuellement rencontré est l’absence d’évolutivité de notre système TSI depuis 98 avec un nombre d’images compressées limitées à 80. Devant la pénurie de radiologues et les impératifs de fonctionnement des hôpitaux, cette expérience de gestion des urgences par télétransmission peut être la solution.
ISSN:0221-0363
DOI:10.1016/S0221-0363(04)78039-7