START-HPV : programme pilote de dépistage organisé des lésions précancéreuses du col utérin dans les Ardennes
L’étude START-HPV (STudy of primary screening in the ARdennes department by Testing for HPV infection), soutenue par l’Institut national du cancer et la Région Champagne-Ardenne, est la première expérimentation française de dépistage organisé par test HPV en dépistage primaire sur une base populatio...
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Published in | Revue francophone des laboratoires Vol. 2014; no. 465; p. 9 |
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Main Authors | , , , , , , , |
Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Elsevier B.V
01.09.2014
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Summary: | L’étude START-HPV (STudy of primary screening in the ARdennes department by Testing for HPV infection), soutenue par l’Institut national du cancer et la Région Champagne-Ardenne, est la première expérimentation française de dépistage organisé par test HPV en dépistage primaire sur une base populationnelle.
L’objectif de cette étude est d’évaluer les conditions de mise en place d’un programme de dépistage primaire par test HPV à l’échelle d’un département.
La population éligible est constituée des 32 444 femmes résidant dans le département des Ardennes, âgées de 31 à 65 ans, qui n’ont pas reçu de remboursement de cytologie cervico-utérine dans les 3 ans précédant le début du programme. Ces femmes ont reçu un courrier d’invitation initiale à faire un prélèvement cervico-utérin pour analyse par test HPV et deux relances ont été programmées pour les nonparticipantes. La seconde relance prévoit une randomisation entre une invitation à faire un prélèvement cervico-utérin auprès d’un professionnel de santé et une proposition d’auto-prélèvement par dispositif Delphi-Screneer (Delphi Biosciences). Les phases d’invitation et de relances ont eu lieu entre avril 2012 et février 2014. La détection des HPV à haut risque est réalisée avec la technique Hybrid Capture 2 (Qiagen).
À l’issue de l’invitation initiale et de la première relance, la participation provisoire s’établit à 6,2 %. Les prélèvements ont été effectués par des médecins généralistes (50,6 %), des gynécologues (46,6 %) et d’autres professionnels de santé (2,8 %). Le taux de prélèvements non conformes est de 2,2 %. Le taux de positivité HPV est de 6,4 % et la moyenne d’âge des participantes est de 51 ans. Parmi les femmes HPV positives, la cytologie de triage a conclu à la présence d’anomalies cellulaires dans 43,3 % des cas.
Le taux de participation provisoire est bas dans cette population, malgré une implication forte des médecins généralistes. Ceci est probablement le reflet des difficultés à mettre en place une nouvelle organisation de dépistage. La seconde relance avec auto-prélèvement semble permettre une participation additionnelle significative. Le recueil des données de participation à la seconde relance est en cours et une mise à jour des résultats sera présentée. |
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ISSN: | 1773-035X 1773-035X |
DOI: | 10.1016/S1773-035X(14)72662-0 |