L’apport de l’imagerie vasculaire au cours de la maladie de Takayasu

L’imagerie vasculaire occupe une place capitale dans le diagnostic positif et l’évaluation de la sévérité de la maladie de Takayasu. Le but de notre travail est de déterminer les particularités radiologiques de cette vascularite dans une série de patients tunisiens. Il s’agit d’une étude rétrospecti...

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Published inLa revue de medecine interne Vol. 40; pp. A105 - A106
Main Authors Abid, D.E.H., Thabet, M., Guizani, N., Anoun, J., Monia, K., Ben Frej Ismail, F., Amel, R., Chadia, L.
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.12.2019
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Summary:L’imagerie vasculaire occupe une place capitale dans le diagnostic positif et l’évaluation de la sévérité de la maladie de Takayasu. Le but de notre travail est de déterminer les particularités radiologiques de cette vascularite dans une série de patients tunisiens. Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive portant sur les dossiers de patients atteints d’une artérite de Takayasu diagnostiquée selon les critères de l’American College of Rheumatology (1990) et qui ont été suivis dans notre service sur une période de 20 ans (de 1997 à 2017). Nous décrivons les différents aspects radiologiques observés. Il s’agissait de 26 patients (5 hommes et 21 femmes). L’âge moyen du diagnostic était à 34,27 ans (extrêmes : 16 et 46 ans). Les lésions de la phase occlusive ont été évaluées par échographie doppler (n=21), angioscanner (n=19) et angio-IRM (n=7). Il s’agissait d’images d’épaississement pariétal (n=19), de sténose artérielle (n=19) et de dilatation anévrysmale (n=5). L’atteinte artérielle prédominait au niveau de l’artère sub-clavière gauche (n=22), l’artère sub-clavière droite (n=19) et l’artère carotide commune gauche (n=11). L’aorte était touchée dans la portion ascendante (9 cas), la crosse (9 cas), la portion thoracique descendante (8 cas) et la portion abdominale (5 cas). Les artères vertébrales étaient atteintes dans 8 cas à droite et dans 9 cas à gauche. Les artères axillaires droite et gauche étaient atteintes respectivement dans 7 cas et 8 cas. L’atteinte de l’artère humérale était notée dans 4 cas aussi bien à droite qu’à gauche. L’artère rénale gauche était plus fréquemment touchée (10 cas à gauche versus 8 cas à droite). L’atteinte vasculaire digestive était constatée dans 3 cas : l’artère mésentérique supérieure (n=2) et le tronc cœliaque (n=1). L’atteinte pulmonaire était notée dans un cas. La distribution topographique lésionnelle était : type 1 (n=6), type 2a (n=1), type 2b (n=1) et type 5 (n=18). Les résultats obtenus dans notre série sont en concordance avec celles de la littérature. L’échographie doppler et l’angioscanner étaient les modalités radiologiques les plus fréquemment utilisés chez nos patients. L’emploi d’autres types d’imagerie en particulier l’IRM et le PET-SCAN reste limité du fait du coût et de la moindre accessibilité de ces techniques dans notre contexte.
ISSN:0248-8663
1768-3122
DOI:10.1016/j.revmed.2019.10.129