Débit de filtration glomérulaire initial prédictif de la survie à six ans chez les patients sous traitement antirétroviral pour le VIH

Le débit de filtration glomérulaire (DFG) initial et le traitement antirétroviral pour le VIH (TARV) sont de plus en plus impliqués dans la morbidité cérébro-cardiovasculaire chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Mais, l’impact sur la survie à long terme de la fonction rénal à l’initiation...

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Published inNéphrologie & thérapeutique Vol. 13; no. 5; pp. 367 - 368
Main Authors Mackanga, J.R., Alène, C., Ehoumba.o, F., Doumingou, N., Lacmou, B., Nzouto, P., Oliveira.b, G., Mouendou.m, E.G., Kombila, U., Itoudi.b, P., Ibaba, J., Moussavou.k, J.
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.09.2017
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Summary:Le débit de filtration glomérulaire (DFG) initial et le traitement antirétroviral pour le VIH (TARV) sont de plus en plus impliqués dans la morbidité cérébro-cardiovasculaire chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Mais, l’impact sur la survie à long terme de la fonction rénal à l’initiation de la prise en charge des PVVIH n’est pas clairement établi. D’où l’objectif dévaluer, chez les PVVIH sous TARV l’impact du DFG prévalant au 1er semestre de suivi sur la survie à six ans. Étude longitudinale de type cohorte fermée rétrospective. Le décès était l’événement attendu. L’exposition principale était le DFG (mL/min/1,73m2) du 1er semestre via CKD-Epi et stratifié (<60 ; 60–89 ; ≥90). La méthode de Kaplan-Meier, l’équation de Miettinen sur la fraction étiologique attribuable (FEA) et l’index de concordance pronostique (ICP) déduits du hasard ratio ont servi pour estimer la survie et l’impact pronostic du DFG sur la survie. SPSS 21 a été utilisé (p<0,05). Sur 848 PVVIH, seuls 511 ont composé la cohorte fermée et faire l’objet d’analyse de survie. Description des patients à l’initiation de la prise en charge : médiane d’âge : 38 ans (IIQ=15,0 ans) ; sex-ratio : 0,43 IC=(0,36 0,53), p=0,001 ; l’IMC médian : 21,50kg/m2 (IIQ=6,40kg/m2) ; médiane de CD4=248,0 (IIQ=307,00) et 57,34 % (IC=[53,01–61,56]) était mis sous TARV. Prévalence des strates de DFG (mL/min/1,73m2) :<60 : 15 % IC=(12,1–18,4), 60–89 : 47 % IC=(31,7–40,0), ≥90 : 36 % IC=(42,3–50,9), pour une survie globale à six ans respectivement de, 30,2 % IC=(20,7–39,8), 54,3 % IC=(39,0–67,0), et 59,2 % IC=(51,1–66,3) (log-Rank p=0,001). La médiane de temps de suivi 66 mois (IIQ=37,1), la médiane de survie globale 62,0 mois, mortalité brute de 9,1p.100 par an (IC=[8,4–9,8]). FEA à chaque strate DFG pour l’évènement « décès » : DFG<60 : 82 % IC=(37–95), p=0,007 ; DFG=60–89 : 49 % IC=(06–84), p=0,072. L’ICP : pour DFG<60 ICP=0,85, IC=(0,61–0,95) et pour DFG 60-89 ICP=0,66, IC=(0,38–0,87). La fraction étiologique de décès au cours des six premières années de suivi attribuable à chaque strate DFG initial et l’ICP augmentent significativement avec le déclin du DFG. Le DFG prévalent au premier semestre de l’initiation de la prise en charge prédirait la survie à six ans sous TARV chez les PVVIH.
ISSN:1769-7255
1872-9177
DOI:10.1016/j.nephro.2017.08.236