L’EEG garde-il un intérêt dans l’expertise médicale du personnel navigant aérien ?

L’électroencéphalographie (EEG), outil de dépistage des anomalies potentiellement épileptogènes. Chez le personnel navigant (PN), pilotes, personnel commercial (PNC) ou technique (PNT), l’intérêt de la pratique de l’EEG à l’admission reste un sujet de discussion. Étudier l’intérêt de l’EEG à l’exper...

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Published inRevue neurologique Vol. 177; pp. S13 - S14
Main Authors Khelouf, Mohamed Ridha, Lakri, Nabila, Abbas, Saliha, Bendini, Mohamed, Bouzenada, Hichem, Messaoudi, Fayçal
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.04.2021
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Summary:L’électroencéphalographie (EEG), outil de dépistage des anomalies potentiellement épileptogènes. Chez le personnel navigant (PN), pilotes, personnel commercial (PNC) ou technique (PNT), l’intérêt de la pratique de l’EEG à l’admission reste un sujet de discussion. Étudier l’intérêt de l’EEG à l’expertise d’admission, des PN pour la navigation aérienne, notamment ceux, aux antécédents neurologiques particuliers. Étude transversale prospective, à visée descriptive et diagnostique, monocentrique, étalée sur 36 mois, portant sur 5997 PN. Réalisée au CNEMPN et tous les PN, ont bénéficie d’un EEG à l’admission, au changement de poste et aux visites périodiques ou de reprise. L’âge moyen est 24,21 ans, nette prédominance de la tranche des 20–25 ans (46,56 %) et le sex-ratio était à 0,77H/F. Une prévalence de 0,462 % d’inaptitude par un EEG potentiellement épileptogène. En fonction de la spécialité aéronautique, 43,47 % de PNC, 34,8 de PNT et 21,73 % de pilotes. Pas corrélation entre ces EEG la fonction du PN. Par contre, les donnes statistiques relatives au type de la visite et l’EEG pathologique, étaient statistiquement significatives (p<0,005). Nos résultats (0,46 % de prévalence, n=5997) mettent en évidence un écart d’EEG pathologique, comparativement à ceux de la littérature, F.X. Brocq et al. (2012) avec 2,5 %, n=541 et celle de Nicolas Huiban et al. (2017) avec 6,4 %, n=313 des cas d’inaptitude pour motif d’EEG pathologique. Cette différence de prévalence pouvait être expliquée par nos critères de sélection stricts au recrutement et la taille de notre échantillon et la durée d’étude. L’intérêt de l’EEG demeure dans le diagnostic des anomalies potentiellement épileptogènes, au risque d’expression clinique subtile, favorisés en navigation aérienne et il semble qu’il est pertinent de le réaliser, l’objectif fondamental étant la sécurité des vols..
ISSN:0035-3787
DOI:10.1016/j.neurol.2021.02.106