Carcinome neuroendocrine à petites cellules de la vessie : à propos de cinq cas

Le carcinome neuroendocrine à petites cellules de la vessie est une tumeur rare et agressive, il représente moins de 1 % de toutes les tumeurs de la vessie. L’objectif de notre travail était d’étayer les caractéristiques diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques de cette entité rare. Il s’agit d...

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Published inCancer radiothérapie Vol. 20; no. 6-7; pp. 737 - 738
Main Authors Safini, F., Bennani, Z., Youbi, A., Mouafik, S., Jouhadi, H., Bouchbika, Z., Benchakroun, N., Tawfiq, N., Sahraoui, S., Benider, A.
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier SAS 01.10.2016
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Summary:Le carcinome neuroendocrine à petites cellules de la vessie est une tumeur rare et agressive, il représente moins de 1 % de toutes les tumeurs de la vessie. L’objectif de notre travail était d’étayer les caractéristiques diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques de cette entité rare. Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive portant sur cinq cas de carcinome neuroendocrine de la vessie colligés au centre Mohamed-VI pour le traitement des cancers de Casablanca entre janvier 2008 et décembre 2012. La médiane d’âge des patients était de 67ans (41–82), tous étaient de sexe masculin. Le délai moyen de consultation était de 8mois. Un tabagisme chronique a été retrouvé chez deux patients. Tous les patients ont eu une cystoscopie avec biopsie. Le diagnostic de carcinome neuroendocrine à petites cellules a été retenu après étude immuno-histochimique. La chromogranine A était exprimée chez tous les patients et la synaptophysine chez quatre. Le bilan d’extension a révélé des métastases d’emblée chez un seul patient (pulmonaires et osseuse). Tous les cancers étaient localement évolués. Une chimiothérapie de première intention a été préconisée chez trois. Un seul cancer avait bien répondu à la chimiothérapie néoadjuvante et le patient a été opéré après quatre cycles. Les deux autres patients ont reçu une radiothérapie. Le protocole de chimiothérapie utilisé était l’étoposide et carboplatine, vu que tous les patients avaient une fonction rénale altérée contre-indiquant l’utilisation du cisplatine. L’évolution a été marquée par le décès des cinq patients de leur cancer. Le carcinome neuroendocrine à petites cellules de la vessie est une tumeur rare et agressive. Compte tenu de sa rareté et de l’absence d’essais randomisés, la prise en charge diagnostique et thérapeutique de ces tumeurs reste difficile, et malgré un traitement multimodal, le pronostic reste défavorable.
ISSN:1278-3218
1769-6658
DOI:10.1016/j.canrad.2016.08.066