Intérêt du génotypage RHD en cas d’ambiguïté sérologique de l’antigène RH1 chez les femmes en âge de procréer
Chez les femmes en âge de procréer, il est important de caractériser le variant RHD à l’origine d’une ambiguïté sérologique. En effet, une femme présentant un D partiel à risque d’allo-immunisation doit pouvoir bénéficier d’une prophylaxie par gamma anti-D et d’un suivi IH d’une femme RH-1. L’object...
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Published in | Transfusion clinique et biologique : journal de la Société française de transfusion sanguine Vol. 24; no. 3; p. 346 |
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Main Authors | , , , , , , , |
Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Elsevier SAS
01.09.2017
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Summary: | Chez les femmes en âge de procréer, il est important de caractériser le variant RHD à l’origine d’une ambiguïté sérologique. En effet, une femme présentant un D partiel à risque d’allo-immunisation doit pouvoir bénéficier d’une prophylaxie par gamma anti-D et d’un suivi IH d’une femme RH-1.
L’objectif de ce travail est de présenter les variants RHD identifiés sur l’année 2016 par génotypage (kit RHD BeadChip Bioarray IMMUCOR®) chez les femmes en âge de procréer (15–50 ans) au sein du laboratoire IHR de Marseille.
Dans ce contexte, 155 ambiguïtés réactionnelles de l’antigène RH1 ont été explorées sur des prélèvements issus des régions : ALM, PM, RAA et de la Réunion.
Sur 116 patientes de phénotype avec grande lettre (C+ ou E+), 90 sont des D faibles type 1,2 ou 3 à considérer comme RH1 ne nécessitant pas une immunoprophylaxie anti-D. Vingt-six autres patientes ont un D variant à considérer comme RH-1.
Sur 39 patientes de phénotype C-E-:, 38 sont à considérer comme RH-1. Parmis elles, 11 patientes présentent un variant DAR (D faible type 4,2) avec intensités réactionnelles sur certains support filtration≥3+. Elles ont été explorées pour ambiguïté du puits CDE.
Au vu de ces résultats, on constate que ni les intensités réactionnelles en filtration, ni l’origine géographique (difficile à obtenir et pas toujours fiable du fait de la mixité des populations), ni le phénotype RHCE associé ne permettent d’écarter la présence d’un variant. Afin de garantir la sécurité obstétrico-transfusionnelle des patientes, toute ambiguïté sérologique du RH1 ou discordance entre 2 techniques devrait donc impliquer la réalisation d’un génotypage. |
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ISSN: | 1246-7820 |
DOI: | 10.1016/j.tracli.2017.06.204 |