Étude comparative de trois moyens de contrôle qualité des plans de traitement en mode RapidArc : Portal Dosimetry, Delta4 et Epiqa

• Published in: Cancer radiothérapie Vol. 18; no. 5-6; pp. 610 - 611
• Main Authors: Derdouri, A., Maroote, J., Coutte, A.
• Format: Journal Article
• Language: French
• Published: Elsevier SAS 01.10.2014
• ISSN: 1278-3218; 1769-6658
• DOI: 10.1016/j.canrad.2014.07.073

Évaluation des plans de traitement RapidArc™ par différents moyens : Portal Dosimetry, Delta4 et Epiqa, et étude comparative. Les plans RapidArc™ ont été calculés par Éclipse V. 10 algorithme AAA et les traitements délivrés par des accélérateurs Clinac® iX et 2100 de Varian. Les moyens de contrôle qualité des plans de traitement étaient les suivants : Portal Dosimetry de Varian, le détecteur tridimensionnel Delta4 ScandiDos et le logiciel Epiqa d’EPIdos. Les plans de traitement vérifiés étaient de type ORL, pelvien, encéphalique, thoraco-abdominal. L’étude a été réalisée sur cent patients, toutes localisations confondues. Les critères utilisés pour l’analyse du gamma index étaient : local, différence de dose 3 % à 4 %, DTA 3mm à 4mm. Pour les plans ORL, Portal Dosimetry donnait en moyenne un gamma agreement index de 98,10 % avec un écart type de 1,44 %, Delta4 donnait 97,53 % avec un écart-type de 1,56 % et Epiqa 98,08 % avec un écart type de 1,45 %. Pour les plans pelviens, Portal Dosimetry donnait en moyenne un gamma agreement index de 98,11 % avec un écart-type de 1,46 %, Delta4 donnait 98,17 % avec un écart type de 1,42 % et Epiqa 98,11 % avec un écart-type de 2,04 %. Pour les plans encéphaliques, Portal Dosimetry donnait en moyenne un gamma agreement index de 97,90 % avec un écart type de 1,74 %, Delta4 donnait 99,69 % avec un écart type de 0,29 % et Epiqa 99,41 % avec un écart-type de 0,71 %. Pour les plans thoraco-abdominaux, Portal Dosimetry donnait en moyenne un gamma agreement index de 96,61 % avec un écart type de 1,58 %, Delta4 donnait 97,83 % avec un écart type de 1,75 % et Epiqa 97,76 % avec un écart-type de 1,63 %. D’après les premiers résultats, il y a une bonne concordance entre les trois moyens de vérification. Ces données suggèrent donc la possibilité de n’en utiliser qu’un en routine