La pustulose exanthématique aiguë généralisée secondaire à l’hydroxychloroquine
La pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) est une éruption cutanée rare et grave dont l’étiologie est le plus souvent médicamenteuse. L’hydroxychloroquine est rarement incriminé. Nous rapportons un cas de PEAG induite par l’hydroxychloroquine chez une patiente suivie pour un syndrome de G...
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Published in | La revue de medecine interne Vol. 36; p. A87 |
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Main Authors | , , , , , , , , |
Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Elsevier SAS
01.06.2015
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Summary: | La pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) est une éruption cutanée rare et grave dont l’étiologie est le plus souvent médicamenteuse. L’hydroxychloroquine est rarement incriminé. Nous rapportons un cas de PEAG induite par l’hydroxychloroquine chez une patiente suivie pour un syndrome de Gougerot-Sjögren.
Il s’agit d’une patiente âgée de 54ans hospitalisée dans notre service pour un syndrome sec associé à une fibrose pulmonaire. L’enquête étiologique a conclu à un syndrome de Gougerot primaire. La patiente a été traitée par une corticothérapie générale associée à l’hydroxychloroquine la dose de 400 milligrammes par jour. L’évolution était marquée par l’apparition, à un mois de traitement, d’une éruption cutanée diffuse squameuse et pustuleuse non prurigineuse et une fièvre. La biologie avait montré une hyperleucocytose à 15 000 éléments par mm3 à prédominance de polynucléaires neutrophiles et une CRP à 20mg/L. La biopsie cutanée avait conclu à une PAEG avec absence de signes en faveur d’un psoriasis ou d’eczéma. Le patch test à l’hydroxychloroquine pratiqué au service de pharmacovigilance était positif. Le score du groupe EuroSCAR (Severe Adverse Drug Reaction) était à 4. La conduite à tenir était d’arrêter définitivement l’hydroxychloroquine avec une bonne évolution clinico-bilogique.
La PAEG est une toxidermie médicamenteuse dans plus de 90 % des cas, avec une implication prépondérante des antibiotiques, notamment les β-lactamines et les macrolides. Chez notre patiente l’imputabilité de l’hydroxychloroquine est certaine devant le patch test positif et l’évolution favorable à l’arrêt du traitement.
Notre observation illustre un effet indésirable assez rare de l’hydroxychloroquine incitant à une surveillance régulière des malades. |
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ISSN: | 0248-8663 1768-3122 |
DOI: | 10.1016/j.revmed.2015.03.043 |