Avortements spontanés à répétition liés à l’anti-Tja : deuxième cas tunisien
Les sujets de phénotype « p », dont la fréquence est de 0,0005 % des caucasiens, développent un anticorps anti-PP1Pk encore appelé anti-Tja. Cet anticorps est à l’origine d’hémolyse immédiate post-transfusionnelle et d’avortements spontanés à répétition. Dans le présent travail, nous rapportons le d...
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Published in | Transfusion clinique et biologique : journal de la Société française de transfusion sanguine Vol. 24; no. 3; p. 340 |
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Main Authors | , , , , , , |
Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Elsevier SAS
01.09.2017
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Summary: | Les sujets de phénotype « p », dont la fréquence est de 0,0005 % des caucasiens, développent un anticorps anti-PP1Pk encore appelé anti-Tja. Cet anticorps est à l’origine d’hémolyse immédiate post-transfusionnelle et d’avortements spontanés à répétition. Dans le présent travail, nous rapportons le deuxième cas d’une patiente tunisienne ayant fait douze avortements précoces à répétition.
Il s’agit de la patiente BT N âgée de 35 ans. BT N nous a été adressée par son gynécologue suite à 12 avortements précoces à répétition. Elle n’a pas d’enfants vivants.
Groupe sanguin : O RH: 1,2,–3,4,5K:− 1. RAI : positive avec toutes les hématies du panel avec un même score de (4+). TCD et témoins autologues : négatifs. Ces résultats sont en faveur d’un anticorps anti-public. Le nom de famille et l’origine géographique ont orienté le diagnostic vers l’anti-Tja (anti-PP1PK). Phénotypage P1 et Tja : négatifs.
L’anticorps naturel régulier anti-Tja de titre 1/32 fut retenu. Des adsorptions homologues ont permis d’éliminer l’éventuelle association à d’autres allo-anticorps.
Une RAI sur le sérum traité au DTT est positive avec un score de 4+ ce qui plaide en faveur de la présence des Ig G à côté des IgM.
L’enquête familiale n’a pas révélé de donneurs compatibles avec la patiente.
Tenant compte d’une prise en charge réussie d’une première patiente HK ayant un profil analogue, nous avons proposé la même démarche thérapeutique basée sur des séances de plasmaphérèse dès la 5e ou 6e semaine d’aménorrhée. |
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ISSN: | 1246-7820 |
DOI: | 10.1016/j.tracli.2017.06.183 |