Évolution des effets indésirables receveurs de diagnostic « allergie » à l’EFS Centre-Atlantique
Les effets indésirables receveurs (EIR) de diagnostic « allergie » ont toujours été la deuxième cause d’EIR immédiats derrière les réactions fébriles non hémolytiques (RFNH). Mais leurs évolutions dans le temps ont divergé. Tandis que les RFNH avaient tendance à augmenter, les EIR allergiques ont co...
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Published in | Transfusion clinique et biologique : journal de la Société française de transfusion sanguine Vol. 23; no. 4; pp. 293 - 294 |
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Main Authors | , , , , |
Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Elsevier SAS
01.11.2016
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Summary: | Les effets indésirables receveurs (EIR) de diagnostic « allergie » ont toujours été la deuxième cause d’EIR immédiats derrière les réactions fébriles non hémolytiques (RFNH). Mais leurs évolutions dans le temps ont divergé. Tandis que les RFNH avaient tendance à augmenter, les EIR allergiques ont connu une chute continue depuis 2004. Nous avons analysé la situation observée à l’EFS Centre-Atlantique sur ce dernier aspect.
Les données relatives aux produits sanguins labiles (PSL) transfusés sont extraites du logiciel médico-technique. Celles relatives aux EIR allergiques sont obtenues à partir du logiciel e-FIT, en prenant comme base la date de survenue de l’EIR.
Entre 2000 et 2015, l’évolution des EIR allergiques a connu deux phases de stabilité, entre 2000 et 2005 avec une moyenne de 127 EIR/an, et entre 2010 et 2015 avec une moyenne de 70 EIR/an, séparées par une baisse constante. La fréquence pour 100 000 PSL transfusés est passée de 88,4 à 39,6. Elle a reculé de manière équivalente pour les concentrés de globules rouges (CGR : 34,9 à 12,6) et les concentrés de plaquettes (CP : 818,8 à 251,3), alors qu’elle augmentait pour les plasmas frais congelés (PFC : 24,3 à 94,2).
Les données régionales de l’EFS Centre-Atlantique vont dans le même sens que l’évolution observée nationalement, même si le schéma de la baisse observée est un peu différent. Ces résultats vont être analysés en profondeur pour évaluer si cette baisse peut être liée aux évolutions des PSL utilisés (diminution du volume de plasma résiduel des CGR, évolution de la répartition des CP selon leur origine, évolution de la nature des PFC utilisés), et/ou s’il faut la rattacher à une baisse du niveau de déclaration de ce type d’EIR par les unités de soins et le réseau d’hémovigilance. |
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ISSN: | 1246-7820 |
DOI: | 10.1016/j.tracli.2016.08.072 |