Effets indésirables graves donneurs (EIGD) 2010–2014, EFS Châteauroux
En 2013, l’incidence nationale était de 155,7 EIGD pour 100 000 dons dont 82 % étaient de grade 2. Le but de notre étude était de décrire le profil du candidat au don du sang ayant eu un EIGD dans notre centre. L’étude contient tous les EIGD supérieurs au grade 1 survenus sur le site de Châteauroux...
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Published in | Transfusion clinique et biologique : journal de la Société française de transfusion sanguine Vol. 22; no. 4; p. 231 |
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Main Authors | , , |
Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Elsevier SAS
01.09.2015
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Summary: | En 2013, l’incidence nationale était de 155,7 EIGD pour 100 000 dons dont 82 % étaient de grade 2. Le but de notre étude était de décrire le profil du candidat au don du sang ayant eu un EIGD dans notre centre.
L’étude contient tous les EIGD supérieurs au grade 1 survenus sur le site de Châteauroux (collecte mobile, collecte en site fixe) de janvier 2010 au 31 octobre 2014. Nous avons analysé 37 paramètres à partir des fiches e-fit et du logiciel In-log.
Nous avons recensé 82 EIGD pour 72 553 dons (incidence de 113,02 EIGD pour 100 000 dons). Quarante et un hommes et 41 femmes, d’âge moyen : 39ans (18–66). Nous avons trouvé 74 malaises vagaux, 5 hématomes, 2 blessures artérielles et une réaction au citrate. Dans 90 % l’EIGD était immédiat et de grade 2 dans 85 % des cas. Dans 37 % des cas il s’agissait d’un premier don, en rapport avec du sang total dans 87 %. L’apparition d’un EIGD entraînait un arrêt définitif de tout don dans 65 % des cas avec près de 80 % s’il s’agissait d’un premier don.
Soixante-treize pour cent des EIGD sous la forme d’un malaise vagal avaient lieu pendant le prélèvement ou dans les 5minutes qui suivaient son arrêt. Soixante et un pour cent d’hommes. Dans 44 % il s’agissait d’un premier don. Cela entraînait un arrêt définitif de tout don dans 76 %.
Vingt-sept pour cent des EIGD sous la forme d’un malaise vagal avaient lieu au-delà de 5min après la fin du prélèvement. Soixante-quinze pour cent de femmes. Dans 30 % il s’agissait d’un premier don. Cela entraînait un arrêt définitif de tout don dans 30 %.
Lorsque l’EIGD sous la forme d’un malaise vagal se produit pendant le prélèvement ou dans les 5minutes qui suivent son arrêt, il entraîne un arrêt définitif de tout don dans 76 % des cas. |
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ISSN: | 1246-7820 |
DOI: | 10.1016/j.tracli.2015.06.051 |