"I have no choice": Influences on Contraceptive Use and Abortion among Women in the Democratic Republic of the Congo

In 2015, the Democratic Republic of the Congo (DRC) recorded an estimated maternal mortality ratio of 693/100,000 live births. Strict abortion laws, high fertility rates, low contraceptive prevalence, and lack of emergency obstetric care all contribute to the high maternal mortality ratio. This stud...

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Published inAfrican journal of reproductive health Vol. 23; no. 1; pp. 128 - 138
Main Authors Swanson, Jennifer M., Hennink, Monique M., Rochat, Roger W.
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published Nigeria Women's Health and Action Research Centre 01.03.2019
Women's Health and Action Research Centre (WHARC)
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Summary:In 2015, the Democratic Republic of the Congo (DRC) recorded an estimated maternal mortality ratio of 693/100,000 live births. Strict abortion laws, high fertility rates, low contraceptive prevalence, and lack of emergency obstetric care all contribute to the high maternal mortality ratio. This study explored influences on contraceptive use and abortion in the DRC. Qualitative in-depth interviews were conducted with 32 women and 10 healthcare providers in four provinces. Participants were recruited at health centers and households in the study communities. Thematic analysis was used and identified that Congolese women's contraceptive decision-making was shaped by a range of external influences rather than their own independent decisions. Non-autonomous decisions and strict abortion laws influenced the methods used to abort a pregnancy, exposing risks of infection, complication, and fatality. These findings highlight that Congolese women's decisions about their fertility and family planning are constrained by policy and socio-cultural influences. (Afr J Reprod Health 2019; 23[1]: 128-138). En 2015, la République démocratique du Congo (RDC) a enregistré un taux de mortalité maternelle estimé à 693/100 000 naissances vivantes. Des lois strictes en matière d'avortement, des taux de fécondité élevés, une faible prévalence contraceptive et le manque de soins obstétricaux d'urgence contribuent tous au taux de mortalité maternelle élevé. Cette étude a exploré les influences sur l'utilisation de contraceptifs et l'avortement en RDC. Des entretiens qualitatifs approfondis ont été menés avec 32 femmes et 10 prestataires de soins de santé dans quatre provinces. Les participants ont été recrutés dans des centres de santé et des ménages dans les communautés de l'étude. Une analyse thématique a été utilisée et a révélé que la prise de décision des femmes congolaises en matière de contraception était modelée par une gamme d'influences externes plutôt que par leurs propres décisions indépendantes. Les décisions non autonomes et les lois strictes sur l'avortement ont influencé les méthodes utilisées pour avorter une grossesse, exposant ainsi les risques d'infection, de complication et de décès. Ces résultats montrent que les décisions des femmes congolaises concernant leur fécondité et leur planification familiale sont limitées par des influences politiques et socioculturelles. (Afr J Reprod Health 2019; 23[1]:128-138).
Bibliography:ObjectType-Article-1
SourceType-Scholarly Journals-1
ObjectType-Feature-2
content type line 23
ISSN:1118-4841
2141-3606
DOI:10.29063/ajrh2019/v23i1.13