The importance of tropical root-knot nematodes (Meloidogyne spp.) and factors affecting the utility of Pasteuria penetrans as a biocontrol agent
Abstract The conclusions of a collaborative study of the occurrence and importance of root-knot nematodes (RKN, Meloidogyne spp.) and of their control agent, Pasteuria penetrans, in parts of Europe, Africa, South America and the Caribbean are presented. Rootknot nematodes were estimated to reduce th...
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Published in | Nematology : international journal of fundamental and applied nematological research Vol. 2; no. 8; pp. 823 - 845 |
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Main Authors | , , , , , , , , , , , , , , |
Format | Journal Article |
Language | English |
Published |
The Netherlands
Brill
2000
BRILL |
Subjects | |
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Summary: | Abstract
The conclusions of a collaborative study of the occurrence and importance of
root-knot nematodes (RKN, Meloidogyne spp.) and of their control agent,
Pasteuria penetrans, in parts of Europe, Africa, South America and the
Caribbean are presented. Rootknot nematodes were estimated to reduce the
yields of a wide range of horticultural crops by > 25% in Ecuador, Malawi
and Tanzania, and by ca 10% in Trinidad and Tobago. The greatest proportion
of infected crops were observed in Ecuador (205 of 207) and the least in
Trinidad and Tobago (70 of 174). The mean gall index was greatest in Ecuador
(5.5). Levels of galling were least in Senegal (1.6), even though 89% of
crops were infested and virulent M. mayaguensis was widespread. In all
countries, M. incognita and M. javanica were the most abundant species, but
M. hispanica occurred widely in Burkina Faso, even in newly cultivated areas
in the Sahile. Several new esterase phenotypes were detected, especially in
Ecuador and Malawi. Juveniles (J2) collected from the soil during the
surveys were examined for attached spores of P.penetrans. It was widespread
(20 to 60% of RKN populations), except in Malawi and Tanzania (< 10% were
infected), and was found for the first time in Crete (Greece). Generally,
< 50% of the J2 carried spores. The occurrence of P.penetrans was
sometimes correlated with soil type e.g., in Senegal it was least frequent
in sandy soils. Laboratory assays of the binding of spores of isolates of
P.penetrans to populations of RKN indicated large variations in specificity
and substantial interactions; differences between populations within a
species of RKN were sometimes almost as great as those between species. In
microplot trials in which an "exotic" isolate of P.penetrans was introduced
(ca 103 spores per g soil), its incidence was not increased by increasing
the frequency or intensity of the growing of RKN-susceptible crops. However,
in two such trials at sites in Tanzania and Ecuador naturally infected with
P.penetrans, there were large increases in the proportions of
spore-encumbered J2 (up to 100% encumbered) and in the yields of spores (up
to 3.3 × 106 spores per mg dry root) in those plots amended with an "exotic"
isolate. In these plots, numbers of J2 in the soil were decreased and damage
by RKN was suppressed; gall indices were decreased (from > 8 to < 3)
and yields were increased (by up to 30%). No such changes were observed in
the unamended control plots. Increased suppression of RKN was also observed
in a field trial, even in plots where RKN-susceptible and non-host crops
were alternated. Increased suppression following amendment with the "exotic"
isolate of P.penetrans was not observed at sites not previously infected
with P.penetrans. Regression analysis of the results from the microplot and
field trials indicated that tomato yields were decreased by > 5% for
every increase of one in the gall index. Yields were increased by
alternating tomato with leguminous crops in some trials, but not in others.
It is proposed that, in natural infections, mutual selection produces a
dynamic balance between the P.penetrans and the RKN whereby levels of
infection are rarely suppressive. However, the introduction of an "exotic"
isolate of P.penetrans, with a different attachment profile, can disturb
this balance, resulting in a greatly increased proportion of infected J2 and
females, increased yields of spores and more suppression of RKN populations.
Importance des nématodes à galles tropicaux (Meloidogyne spp.) et facteurs
affectant l'utilité de Pasteuria penetrans, agent de contrôle biologique -
Ce travail présente les conclusions d'une étude, menée en collaboration par
plusieurs équipes de recherche, sur la présence et l'importance des
nématodes phytoparasites du genre Meloidogyne et de leur parasite bactérien,
Pasteuria penetrans, dans certains pays d'Europe, d'Afrique, d'Amérique du
Sud et des Caraïbes. Les réductions de rendement de cultures maraîchères
très diverses dues à ces nématodes atteignent 25% en Equateur, Malawi et
Tanzanie, et 10% à Trinidad et Tobago. La plus forte proportion de parcelles
infestées a été rencontrée en Equateur (205 sur 207) et la plus faible à
Trinidad et Tobago (70 sur 174). C'est en Equateur que l'indice de galles
moyen (égal à 5,5) était le plus élevé. Même si cet indice était faible en
moyenne au Sénégal (1,6), 89% des cultures étaient infestées dans ce pays,
en grande partie par l'espèce virulente M. mayaguensis. M. incognita et M.
javanica sont les plus répandues dans tous les pays prospectés. Cependant,
M. hispanica est très répandu au Burkina Faso, même dans des zones récemment
cultivées en maraîchage en région sahélienne. Plusieurs phénotypes
estérasiques nouveaux ont été détectés, spécialement en Equateur et au
Malawi. Les juvéniles de second stade (J2) extraits des échantillons de sol
collectés lors des prospections ont été examinés pour détecter la présence
de spores de P.penetrans sur leur cuticule. Trouvé pour la première fois en
Crète (Grèce), P.penetrans est très répandu dans les autres pays prospectés,
infestant 20 à 60% des populations de Meloidogyne spp., sauf au Malawi et en
Tanzanie où moins de 10% des populations sont atteintes. Le plus souvent,
moins de 50% de J2 portent des spores bactériennes. Le taux de parasitisme
des J2 par P. penetrans est influencé par les types de sols, comme par
exemple au Sénégal où il est très faible dans les sols sableux grossiers.
Des expériences en laboratoire portant sur l'attachement de spores de divers
isolats de P. penetrans à des populations de Meloidogyne spp. ont révélé une
grande variation de la spécificité et des interactions; les différences
observées pour diverses populations d'une même espèce de Meloidogyne sont
parfois presque aussi marquées que celles observées entre espèces.
L'incidence parasitaire d'un isolat "exotique" de P. penetrans introduit
dans des microparcelles (ca. 103 sporespar g. de sol) n'a pas été accrue par
l'augmentation de la fréquence ou de la densité de plantation des cultures
sensibles à Meloidogyne spp. employées. Cependant, dans deux microparcelles
natullement infestées en P.penetrans, situées en Equateur et en Tanzanie,
l'introduction d'un isolat "exotique" s'est traduite par un accroissement de
la proportion de J2 infestés (jusqu'à 100%) et de la production de spores
((jusqu'à 3, 3 × 106 spores par mg [poids sec] de racines), d'une diminution
de la population de J2 dans le sol, et d'une disparition des dégâts
racinaires; les indices de galles moyens ont diminué (de plus de 8 à moins
de 3) et les rendements des cultures ont augmenté (jusqu'à 30%). De tels
changements n'ont pas été observés dans des sols non amendés en isolats
"exotiques" de P.penetrans. Un meilleur contrôle des populations de
Meloidogyne spp. a également été observé au champ, même lorsque la séquence
culturale alternait des cultures sensibles et des cultures non-hôtes du
nématode. Dans des parcelles non infectées en P.penetrans, la baisse des
populations de Meloidogyne spp. n'a pas été observée après introduction d'un
isolat "exotique" de la bactérie. Des analyses de régression portant sur les
données obtenues en microparcelles ou au champ montrent que les rendements
en tomate diminuent de plus de 5% chaque fois que l'indice de galle augmente
d'une unité. Ces rendements ont parfois été améliorés lorsque des cultures
de légumineuses alternaient les cultures de tomate. Ainsi, sur la base des
analyses nématologiques et agronomiques faites en fin de cycles culturaux,
il est suggéré que, dans les cas d'infestations naturelles en P.penetrans,
des sélections mutuelles entraîneraient un équilibre dynamique entre les
populations de la bactérie et celles du nématode, représentatif d'une
densité-dépendance retardée. En revanche, l'introduction inondative
d'isolats "exotiques" de P.penetrans, aux propriétés parasitaires
différentes de celles des populations natives, pourraient rompre
temporairement cet équilibre en faveur d'un accroissement de la proportion
de nématodes (J2 et femelles) infestés et de la production de spores
bactériennes, ainsi qu'un meilleur contrôle des populations de Meloidogyne
spp. La capacité des populations de P.penetrans à survivre dans les sols et
à contrôler durablement les populations de Meloidogyne spp. dépendraient de
la spécificité entre les organismes, des propriétés des sols et des systèmes
de culture. |
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Bibliography: | href:15685411_002_08_s002_text.pdf istex:7B65E984693F37F0D17C9CEECF651504646B51B6 ark:/67375/JKT-MH986P6H-5 |
ISSN: | 1388-5545 1568-5411 1388-5545 |
DOI: | 10.1163/156854100750112789 |