Age, Time of Testing, and Proactive Interference

A four-list version of a release from proactive interference paradigm was used to assess the degree to which older and younger adults tested at optimal and nonoptimal times of day are vulnerable to interference effects in memory, effects that may increase at nonoptimal times. Morning type older adul...

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Published inCanadian journal of experimental psychology Vol. 56; no. 3; pp. 200 - 207
Main Authors Hasher, Lynn, Chung, Christie, May, Cynthia P, Foong, Natalie
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published Canada Canadian Psychological Association 01.09.2002
Educational Publishing Foundation
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Summary:A four-list version of a release from proactive interference paradigm was used to assess the degree to which older and younger adults tested at optimal and nonoptimal times of day are vulnerable to interference effects in memory, effects that may increase at nonoptimal times. Morning type older adults and Evening type younger adults were tested either early in the morning or late in the afternoon. Standard buildup and release effects were shown for all age groups except for older adults tested in the afternoon; they failed to show release. Recall and intrusion data suggested that older adults are more vulnerable to proactive interference than younger adults and that for older adults at least, interference effects are heightened at nonoptimal times of day. The data are discussed in terms of an inhibitory model of control over the contents of working memory ( Hasher, Zacks, & May, 1999 ). La capacité de réguler de l'information qui a cessé d'être pertinente est un facteur essentiel de la performance mnésique globale de la mémoire explicite ( Hasher, Zacks et May, 1999 ). Cette capacité, qui est en partie attribuable à la composante de détérioration du contrôle inhibitoire, peut varier chez un individu et d'un individu à l'autre. Dans la présente étude, nous avons examiné cette variabilité en effectuant des comparaisons entre la performance des jeunes gens et des personnes âgées, à qui l'on a administré des tests aux heures creuses ou aux heures de pointe de la journée. La tâche choisie pour examiner la fonction de détérioration du contrôle inhibitoire était une version inspirée du relâchement classique du phénomène d'interférence proactive, selon lequel le rappel diminue pendant la présentation de listes successives présentant des items verbaux similaires, pour ensuite augmenter (être « relâché ») lorsque la liste renferme des modifications. Nous soutenons que la performance supérieure observée lors de l'exécution de cette tâche est intimement liée à la capacité des individus d'éliminer l'information provenant de listes de mots, mais devenue non pertinente, ce qui permet au rappel de ne s'attacher qu'à la liste la plus récente. En nous appuyant sur d'autres recherches (voir, par ex., May et Hasher, 1998 ), nous avions prévu observer la détérioration de cette capacité lorsque la tâche serait exécutée pendant la période creuse de la journée. Nous avions également comme hypothèse que la réduction de cette capacité serait plus marquée chez les personnes âgées que les adultes. C'est dans cette optique que des adultes de typologie vespérale (âgés entre 18 et 32 ans) et des personnes âgées de typologie matinale (âgées entre 58 et 78 ans) ont été soumis à des tests portant sur le relâchement entraîné par une tâche d'interférence proactive, exécutée soit à 8 ou 9 h, soit à 16 ou 17 h. Dans la présente version de la tâche de relâchement de l'interférence proactive, on a fourni aux participants quatre listes de mots courants, chacune des listes renfermant 10 items composés de deux mots, rangés dans cinq catégories distinctes. Dans le cas des trois premières listes de mots, les mots figurant à la liste changeaient mais les catégories restaient les mêmes (par exemple, des items appartenant aux catégories « animaux », « vêtements », « famille », « travail » et « climat »). La quatrième liste renfermait 10 nouveaux mots, dans chacune des cinq catégories. Si on tient compte tant des données de rappel obtenues lors de la présentation des trois premières listes que des données d'intrusion, les conclusions que nous avons dégagées laissent croire que, chez les personnes âgées, en particulier chez celles à qui l'on a administré le test pendant l'après-midi ou durant les périodes creuses de la journée, les effets de l'interférence étaient plus marqués que chez les adultes. Nous expliquons ces résultats par le fait que les participants qui font montre d'une inhibition réduite stockent un grand nombre d'items dans la mémoire de travail, ce qui serait en partie attribuable au fait qu'ils sont incapables d'éliminer efficacement l'information devenue non pertinente. Lors du test, ils ont réussi à reconnaître tous les items proposés, que ceux-ci constituent des informations pertinentes ou des informations devenues non pertinentes. Par ailleurs, les performances des personnes âgées ayant subi le test pendant la période creuse de la journée, n'ont pas permis de démontrer clairement une amélioration du rappel lorsque nous passions des catégories de la troisième liste à celles de la quatrième. Ces résultats vont dans le sens d'une perte de capacité accrue, chez les personnes âgées, qui les empêche de s'éloigner efficacement des informations passées et de déplacer leur attention vers des informations présentées récemment. D'un point de vue général, il convient de remarquer que les conclusions sur le rappel exposées dans le présent article sont conformes à d'autres conclusions selon lesquelles les différences d'âge au chapitre de la mémoire explicite s'accentuent, si une personne âgée effectue le test en après-midi.
Bibliography:ObjectType-Article-1
SourceType-Scholarly Journals-1
ObjectType-Feature-2
content type line 23
ISSN:1196-1961
1878-7290
DOI:10.1037/h0087397