Multiplication by Eye and by Ear for Chinese-Speaking and English-Speaking Adults

English-speaking ( n = 32) and Chinese-speaking adults ( n = 32) solved single-digit multiplication problems. In one condition, problems were presented as visual digits (e.g., 8 × 9). In the other condition, problems were presented as auditory number words in the participant's first language (e...

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Published inCanadian journal of experimental psychology Vol. 55; no. 4; pp. 277 - 284
Main Authors LeFevre, Jo-Anne, Lei, Qingwen, Smith-Chant, Brenda L, Mullins, Dawn B
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published Old Chelsea, PQ Canadian Psychological Association 01.12.2001
Educational Publishing Foundation
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Summary:English-speaking ( n = 32) and Chinese-speaking adults ( n = 32) solved single-digit multiplication problems. In one condition, problems were presented as visual digits (e.g., 8 × 9). In the other condition, problems were presented as auditory number words in the participant's first language (e.g., /eit/ /taimz/ /nain/). Chinese-speaking adults made proportionately more operand-intrusion errors (e.g., 4 × 8 = 24) than English-speaking adults. Both groups made more operand-intrusion errors with auditory than with visual presentation. These findings are similar to those found when participants solve problems presented as visual number words (e.g., eight × nine),suggesting that in both cases the activation of phonological codes interferes with processing. Les modèles expliquant la résolution de problèmes arithmétiques simples par des adultes instruits se classent en deux grandes catégories. Selon les modèles basés sur un code abstrait, la compréhension des nombres (c.-à-d., leur encodage), le calcul et la production de la réponse se déroulent dans des modules distincts et indépendants ( McCloskey, 1992 ; McCloskey, Caramazza & Basili, 1985 ). Selon les modèles basés sur des codes multiples, l'information et les processus numériques sont liés en mémoire selon des formats particuliers. Ainsi, la résolution de problèmes arithmétiques devrait être influencée par le format d'entrée (c.-à-d., chiffres vus, nombres, patrons de points), car chaque format peut activer de façon différentielle ou sélective des codes internes précis ( Campbell, Kanz & Xue, 1999 ). Dans la présente recherche, nous avons manipulé le format de problèmes de multiplication afin de comparer les prédictions issues des modèles invoquant les codes respectivement abstrait et multiples. Des adultes d'expression anglaise ( n = 32) et chinoise ( n = 32) ont résolu des problèmes de multiplication de nombres à un seul chiffre. Dans une condition les problèmes étaient présentés sous forme de chiffres vus (p. ex., 8 × 9). Dans une autre condition, ils étaient sous celle de chiffres énoncés dans la langue du participant (p. ex., /eit/ /taimz/ /nain/). Selon les modèles postulant un code abstrait, les codes d'entrée sont transformés en un code abstrait servant à exécuter le calcul. Ainsi, des formats différents à l'entrée devraient mener à une performance identique. En revanche, les modèles postulant des codes multiples prédisent que le format à l'entrée affectera les patrons de performance car la nature des codes internes qui sont activés varie selon le format de l'information présentée. Plus particulièrement, Campbell ( 1994 , 1997 ; Campbell et al., 1999 ) suggère que le calcul est généralement lié aux chiffres en caractères arabes tandis que la lecture des nombres l'est aux mots lus (p. ex., huit). Par conséquent, le calcul à partir de nombres énoncés en mots (p. ex., huit × six) devrait être plus fortement influencé par les processus de lecture des nombres sous forme de codes phonologiques, comparativement au calcul à partir de caractères numériques. Nous avons constaté que les erreurs de calcul résultant de l'intrusion d'un des nombres inclus dans le calcul étaient (p. ex., 4 × 8 = 24) proportionnellement plus fréquentes chez les adultes d'expression chinoise que chez ceux d'expression anglaise. Les deux groupes ont commis davantage d'erreurs de ce type en présentation auditive plutôt que visuelle. On tient généralement pour acquis que ces erreurs traduisent l'influence des codes phonologiques sur le choix ou la production d'une réponse. Ces résultats sont similaires à ceux obtenus quand les participants doivent résoudre des problèmes présentés visuellement sous forme de nombres en mots (p. ex., huit × neuf), ce qui donne à penser que, dans les deux cas, l'activation des codes phonologiques nuit au traitement dans une plus large mesure que lorsque les problèmes sont présentés sous formes de chiffres. Ainsi, les présents résultats concordent avec la prédiction des modèles invoquant des codes multiples, selon laquelle les participants pourraient résoudre des problèmes mathématiques en recourant à différents codes mentaux en fonction du format de présentation de ces problèmes.
Bibliography:ObjectType-Article-1
SourceType-Scholarly Journals-1
ObjectType-Feature-2
content type line 23
ISSN:1196-1961
1878-7290
DOI:10.1037/h0087374