Accessory protection structures in Glyptodon Owen (Xenarthra, Cingulata, Glyptodontidae)
The Glyptodontidae (Mammalia, Xenarthra) are one of the most common paleofaunistic elements in the South American megafauna. In this context, of the six genera most frequently recorded in the South American Pleistocene ( Glyptodon, Neosclerocalyptus, Hoplophorus, Neuryurus, Panochthus and Doedicurus...
Saved in:
Published in | Annales de paléontologie (1982) Vol. 96; no. 1; pp. 1 - 11 |
---|---|
Main Authors | , , , , , |
Format | Journal Article |
Language | English |
Published |
Elsevier SAS
01.01.2010
|
Subjects | |
Online Access | Get full text |
Cover
Loading…
Summary: | The Glyptodontidae (Mammalia, Xenarthra) are one of the most common paleofaunistic elements in the South American megafauna. In this context, of the six genera most frequently recorded in the South American Pleistocene (
Glyptodon,
Neosclerocalyptus,
Hoplophorus,
Neuryurus,
Panochthus and
Doedicurus), at least four (
Hoplophorus,
Neuryurus,
Panochthus and
Doedicurus) present structures in their caudal armor that could have had defensive/offensive functions, in addition to a solid dorsal carapace and cephalic shield. In this article, we provide the first record and description of a series of highly modified osteoderms, located at the anterolateral region and over the cephalic notch of the dorsal carapace. These “spine”-like osteoderms were found in two of the largest Pleistocene glyptodonts:
Glyptodon
munizi (early-middle Pleistocene) and,
G.
reticulatus (late Pleistocene-early Holocene). We propose that they are structures for protection of the neck and abdomen, the most vulnerable body regions of these large armored animals, since they are not covered by the cephalic shield, carapace or caudal armor. Noteworthy, structures like those described herein are not known in glyptodonts recorded before the Great American Biotic Interchange (GABI), so it could be a reaction to the arrival of
Smilodon and
Arctotherium (Carnivora, Mammalia) the largest terrestrial carnivores that ever lived in South America.
Les Glyptodontidae (Mammalia, Xenarthra) sont l’un des éléments paléofaunistiques les plus communs de la mégafaune en Amérique du Sud. Dans ce contexte, des six genres le plus souvent enregistrés dans le Pléistocène (
Glyptodon,
Neosclerocalyptus,
Hoplophorus,
Neuryurus,
Panochthus et
Doedicurus), au moins quatre (
Hoplophorus,
Neuryurus,
Panochthus et
Doedicurus) présentent dans leur armure caudale des structures qui auraient pu avoir des fonctions défensives/offensives, en plus d’une carapace dorsale solide et un bouclier céphalique. Dans cet article, nous proposons le premier enregistrement et la description d’une série d’ostéodermes très modifiés, situés dans la région antérolatérale et au-dessus de l’encoche céphalique de la carapace dorsale. Ces structures se rencontrent chez deux espèces du genre
Glyptodon, l’une des plus grandes formes de Glyptodontidae du Pléistocène,
G.
munizi (Pléistocène inférieur et moyen), et
G.
reticulatus (Pléistocène supérieur - Holocène inférieur). D’un point de vue morphologique, ces ostéodermes montrent une forme caractéristique en « épine ». Les ostéodermes décrits ici sont interprétés comme des structures de protection et de défense du cou et du ventre, régions les plus vulnérables de ces grands animaux à armure, car elles ne sont pas recouvertes par le bouclier céphalique, la carapace ou l’armure caudale. Enfin, il est intéressant de noter que ces types de structure ne sont pas enregistrés dans la paléofaune de Glyptodontidae qui vivaient avant le
Great American Biotic Interchange (GABI), un processus migratoire qui marque l’arrivée de certains des plus grands prédateurs (Carnivora), ayant jamais vécu en Amérique du Sud (par exemple
Smilodon,
Arctotherium). |
---|---|
ISSN: | 0753-3969 |
DOI: | 10.1016/j.annpal.2010.01.001 |