Hormones et promoteurs de croissance en productions animales : de la physiologie à l'évaluation du risque
During the last fifty years, considerable progress in breeding performances of domestic species has been obtained due to a better knowledge obtained in physiology and in particular nutrition, growth, reproduction and lactation. This progress has been united with that of genetic progress accomplished...
Saved in:
Published in | Productions Animales 3 (19), 151-240. (2006) |
---|---|
Main Authors | , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , |
Format | Publication |
Language | French |
Published |
2006
|
Subjects | |
Online Access | Get more information |
Cover
Loading…
Summary: | During the last fifty years, considerable progress in breeding performances of domestic species has been obtained due to a better knowledge obtained in physiology and in particular nutrition, growth, reproduction and lactation. This progress has been united with that of genetic progress accomplished in the different animal species in a context of an improved control of sanitary conditions of herds and a more accurate control of the existing breeding systems. The use of hormonal substances to better control reproduction functions and growth has become decisive within this progress. However, a profound tendency that restrains their use to certain critical moments in the life of an animal has appeared in Europe these last fifteen years, obliging researchers to search for alternatives via a better control of food, genetics and breeding systems, in order to guarantee to consumers a better, a priori, quality of animal products. Physiological functions that offer possibilities of exogenous hormonal control, usable hormonal substances and animal speculations are presented. A clarification of the toxicological risks that these substances present, the control and traceability of their use and the current regulations are given. Finally, the research that will allow making progress around the question of hormone use in breeding in a context of a remodelled society is evoked.
Au cours des cinquante dernières années, des progrès considérables dans les performances d’élevage des espèces domestiques ont été obtenus grâce à une meilleure connaissance acquise dans le domaine de la physiologie, en particulier en ce qui concerne la nutrition, la croissance, la reproduction et la lactation, et qui s’est conjuguée aux progrès génétiques accomplis dans les différentes espèces animales dans un contexte de meilleure maîtrise sanitaire des troupeaux et de maîtrise plus fine des systèmes d’élevage en place. Le recours aux substances hormonales pour mieux maîtriser les fonctions de reproduction et de croissance a pris une place déterminante dans ce progrès. Néanmoins, une tendance profonde consistant à restreindre leur utilisation à certains moments critiques de la vie de l’animal est apparue en Europe ces quinze dernières années, obligeant à rechercher des alternatives par le biais d’une meilleure maîtrise alimentaire, génétique et des systèmes d’élevage, ceci afin de garantir aux consommateurs une meilleure qualité définie a priori des produits animaux. Les fonctions physiologiques qui offrent des possibilités d’un contrôle hormonal exogène, les substances hormonales utilisables et les spéculations animales concernées sont présentées tour à tour. Un éclaircissement sur les risques toxicologiques que présentent ces substances, le contrôle et la traçabilité de leur utilisation et les réglementations en vigueur sont ensuite rappelés. Enfin, sont évoquées les recherches qui permettront de faire progresser sensiblement la question de l’utilisation des hormones en élevage dans un contexte sociétal renouvelé. |
---|---|
Bibliography: | http://prodinra.inra.fr/ft/EC5D50A0-BD23-42FF-AE63-1406DC3BFC14 http://prodinra.inra.fr/record/17926 |