La vida perra de Juanita Narboni d’Ángel Vázquez (Barcelone, 1976) : roman d’une errance immobile dans le Tanger international
Dans son prologue à La vida perra de Juanita Narboni (Barcelone, 1976), Ángel Vázquez rend hommage à la capacité d’adaptation de la langue espagnole : « Langue voyageuse. Langue d’émigrants ». Pourtant, son roman raconte le destin d’une femme qui reste dans sa ville de Tanger alors que tous ceux qui...
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Published in | HispanismeS |
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Format | Journal Article |
Language | French |
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Société des Hispanistes Français
2018
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Summary: | Dans son prologue à La vida perra de Juanita Narboni (Barcelone, 1976), Ángel Vázquez rend hommage à la capacité d’adaptation de la langue espagnole : « Langue voyageuse. Langue d’émigrants ». Pourtant, son roman raconte le destin d’une femme qui reste dans sa ville de Tanger alors que tous ceux qui l’entouraient la quittent.Le roman s’interroge sur ces déplacements en adoptant de façon exclusive le point de vue de celle qui demeure et qui — par son inertie — perd ses repères et finit par errer dans un lieu qui n’est plus le sien. La question de la géographie est associée à celle de l’histoire, la mesure d’une vie à celle d’une ville car l’auteur évoque la vertigineuse période internationale de Tanger. Mais que deviennent ceux qui ne se déplacent pas quand l’histoire s’accélère ?Nous voulons voir comment cette tension entre le mouvement et l’immobilité se traduit ici en littérature, par quels effets, notamment dans la structure du roman, les lieux ou personnes évoqués et les multiples langues parlées. |
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ISSN: | 2270-0765 |