Recours à l’insulinothérapie dans le traitement du diabète gestationnel

Introduction Le diabète gestationnel (DG) est défini par une intolérance au glucose diagnostiquée pour la première fois durant la grossesse. Sa prévalence est de l’ordre de 3 à 6 %. La prise en charge du DG repose dans la majorité des cas sur l’autocontrôle glycémique et le suivi diététique. Le reco...

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Published inDiabetes & metabolism Vol. 39; p. A115
Main Authors Touiti, A, Chegour, H, El Mghari, G, El Ansari, N
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 26.03.2013
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Summary:Introduction Le diabète gestationnel (DG) est défini par une intolérance au glucose diagnostiquée pour la première fois durant la grossesse. Sa prévalence est de l’ordre de 3 à 6 %. La prise en charge du DG repose dans la majorité des cas sur l’autocontrôle glycémique et le suivi diététique. Le recours à l’insulinothérapie peut être nécessaire si les objectifs glycémiques ne sont pas atteints sous mesures hygiéno-diététiques seules. L’objectif de ce travail est de rapporter l’expérience du service dans le prise en charge du DG et l’évolution après le recours à l’insulinothérapie Patients et méthodes C’est une étude prospective réalises sur une durée de 6 mois chez les patientes présentant un diabète gestationnel suivis en consultation au service d’endocrinologie diabétologie au CHU Mohamed VI de Marrakech. Résultats nous avons recensé jusqu’au là 20 patientes présentant un diabète gestationnel. La moyenne d’âge des patientes est de 37,1 ans. Le terme moyen de découverte du diabète gestationnel était de 28,7 SA avec des extrêmes de 17SA et 37 SA. Le recours à l’insulinothérapie était nécessaire chez 12 patientes soit chez 60 % d’entre elles. La dose totale moyenne d’insuline nécessaire était de 0,6 UI/kg/j. Un schéma à 3 injections d’insuline rapide a été prescrit chez trois gestantes. Deux patientes ont été mises sous 2 injections de NPH. Chez le reste des patientes, un schéma intensifié à 3 injections d’insuline était nécessaire pour atteindre les objectifs. L’évolution après mise sous insulinothérapie était favorable chez toutes les patientes et les objectifs glycémiques ont été atteints chez toutes les patientes au cours des consultations. Discussion La majorité de nos patientes ont nécessité le recours à l’insulinothérapie. L’indication du traitement dépend des équipes, mais elle paraît indiscutable si les objectifs glycémiques ne sont pas atteints après deux semaines de diététique. La mise sous insuline doit être précoce après échec d’un régime seul afin des prévenir les complications materno-fœtales.
ISSN:1262-3636
DOI:10.1016/S1262-3636(13)72118-9