Quel paramètre polysomnographique peut-il expliquer l’impact de la sévérité du syndrome apnée du sommeil sur la fonction respiratoire ?

Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) est essentiellement une maladie au point de départ les voies aériennes supérieures. L’atteinte de la fonction respiratoire, bien qu’elle existe, représente un sujet de controverse selon la littérature. Expliquer comment un SAS sévère peut altérer la fonction res...

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Published inRevue neurologique Vol. 174; p. S108
Main Authors Rim, Kammoun, Ghannouchi, Ines, Amani, Sayhi, Rouatbi, Sonia
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.04.2018
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Summary:Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) est essentiellement une maladie au point de départ les voies aériennes supérieures. L’atteinte de la fonction respiratoire, bien qu’elle existe, représente un sujet de controverse selon la littérature. Expliquer comment un SAS sévère peut altérer la fonction respiratoire. Il s’agit d’une étude transversale portant sur 45 sujets adultes porteurs du SAS. Tous les sujets ont bénéficié d’une polysomnographie, d’une pléthysmographie corporelle totale et d’une mesure de la DLCO. Quatre-vingt-neuf pour cent des sujets portaient un SAS sévère contre 3 % des sujets avaient un SAS léger. L’IAH a été en moyenne à 60±21,5 avec une saturation moyenne (%) à 86,3±7. Il a été montré dans notre étude qu’il existe une corrélation significative seulement entre l’IAH et le % de CPT (r=0,4). Par ailleurs, la saturation moyenne en oxygène a été corrélée avec le DEMM en l (r=0,35), DEM50 en l (r=0,38) ainsi avec le % de la DLCO (r=0,54). D’autre part, une corrélation négative entre le nombre de désaturation et le DEM50 a été objectivé (r=0,4). Certes l’IAH est l’élément clé pour le diagnostic de SAS. Cependant la saturation moyenne et le nombre de désaturation nocturnes ont aussi leurs implications. Comme ils peuvent traduire indirectement les hypoxémies intermittentes responsables des atteintes respiratoires voire d’accélération de vieillissement pulmonaire. L’évaluation de l’impact de SAS sur la fonction respiratoire ne dépend pas seulement de l’IAH mais également de la saturation moyenne en oxygène et le nombre de désaturation nocturne.
ISSN:0035-3787
DOI:10.1016/j.neurol.2018.01.243