Perception du donneur régulier de sang sur le risque de transmission des hépatites virales et du VIH/sida par le conjoint

Cette étude vise à évaluer la perception du risque de transmission d’un agent transmissible par le partenaire sexuel chez les donneurs de sang régulier au sein de couple stable. Cette enquête a été réalisée à Abidjan auprès de donneurs réguliers de sang bénévoles et non rémunérés ayant un partenaire...

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Published inTransfusion clinique et biologique : journal de la Société française de transfusion sanguine Vol. 24; no. 3; p. 327
Main Authors Kambe, Kambe Yves, Kouame, Tolayad Arlette, Minga, Kla Albert, Sekongo, Yassongui Mamadou, Konate, Seidou, Dedy, Seri, Dembele, Bamory
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier SAS 01.09.2017
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Summary:Cette étude vise à évaluer la perception du risque de transmission d’un agent transmissible par le partenaire sexuel chez les donneurs de sang régulier au sein de couple stable. Cette enquête a été réalisée à Abidjan auprès de donneurs réguliers de sang bénévoles et non rémunérés ayant un partenaire sexuel stable de plus de 6 mois. L’analyse des données a été réalisée à l’aide du logiciel Epidata 3.1. Nous avons inclus 243 donneurs réguliers de sang dont l’âge variait entre 20 et 65 ans avec une médiane de 36 ans. Les hommes étaient majoritaires (96,3 %) et parmi eux 51,8 % vivaient en concubinage. Au total, 162 soit 66,7 % des donneurs de sang interrogés utilisaient des moyens de prévention contre les infections sexuellement transmissibles. Il s’agit du monopartenariat (55,6 % pour le VIH, 11,7 % pour les hépatites virales B et C), du port du préservatif (46,3 % pour le VIH, 11,7 % pour les hépatites virales B et C), du dépistage régulier du partenaire (15,4 % pour le VIH, 11,78 % pour les hépatites virales B et C) et la vaccination contre l’hépatite virale B (18,5 %). Une proportion élevée (72,4 %) des donneurs interrogés avaient de faibles connaissances sur le mode de transmission, les moyens de prévention, le traitement, les manifestations cliniques, etc., des hépatites virales B et C. La méconnaissance des statuts sérologiques des partenaires était plus élevée pour les hépatites virales B et C respectivement 74,1 % et 79,8 % que pour le VIH/sida (19,8 %). La majorité des donneurs de sang réguliers ne perçoivent pas leur partenaire stable comme potentiel vecteur de transmission des ITT.
ISSN:1246-7820
DOI:10.1016/j.tracli.2017.06.143